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  • Prêt hypothécaire et fiscalité

    Prêt hypothécaire et fiscalité

    Le prêt hypothécaire et la fiscalité entretiennent un lien étroit dans toute stratégie patrimoniale. En effet, ce type de financement ne se limite pas à la simple acquisition immobilière : il devient aussi un véritable outil d’optimisation fiscale et de gestion du patrimoine. Que vous soyez particulier ou indépendant, comprendre les impacts fiscaux du prêt hypothécaire vous aide donc à en faire un levier financier efficace et maîtrisé.

    En un coup d’œil

    Comprendre le lien entre prêt hypothécaire et fiscalité

    Le prêt hypothécaire garantit un emprunt grâce à la valeur d’un bien immobilier. Cette garantie réduit le risque pour l’établissement prêteur et permet d’obtenir des conditions avantageuses. D’un point de vue fiscal, ce type de financement peut offrir plusieurs opportunités. Par exemple, les intérêts deviennent déductibles dans certains cas, et le montage du prêt influence parfois la transmission ou la valorisation du patrimoine.

    Ainsi, le prêt hypothécaire dépasse le simple rôle de financement. Il devient un outil de structuration patrimoniale et s’inscrit dans une démarche d’optimisation fiscale et successorale. Cette approche reste particulièrement pertinente lorsqu’elle accompagne un projet d’investissement ou une diversification d’actifs.

    Les avantages fiscaux du prêt hypothécaire pour les particuliers

    Chez les particuliers, le prêt hypothécaire peut générer plusieurs effets fiscaux intéressants. Par exemple, lorsque les fonds financent un investissement locatif, les intérêts d’emprunt se déduisent des revenus fonciers. Cette déduction réduit alors l’assiette imposable et, par conséquent, l’impôt lié à ces loyers.

    Par ailleurs, dans le cadre d’une transmission, l’hypothèque diminue temporairement la valeur taxable du bien immobilier. La dette garantie se déduit de la valeur du patrimoine lors du calcul des droits de succession. Cette approche facilite donc la transmission et optimise la fiscalité à court terme tout en préservant la propriété du bien à long terme.

    Enfin, le prêt hypothécaire permet de conserver la pleine propriété de son patrimoine tout en libérant des liquidités. Ces fonds servent ensuite à financer des projets personnels ou des investissements productifs sans créer immédiatement de plus-value imposable.

    Le prêt hypothécaire comme levier d’optimisation fiscale pour les indépendants

    Pour les indépendants et chefs d’entreprise, le prêt hypothécaire représente un outil stratégique. En mobilisant la valeur d’un bien immobilier personnel ou professionnel, ils financent le développement de leur activité tout en profitant d’un traitement fiscal avantageux.

    Les intérêts du prêt se déduisent du résultat imposable de l’entreprise lorsque les fonds servent à une dépense professionnelle. Ce mécanisme réduit l’imposition globale tout en préservant la trésorerie. De plus, la dissociation entre patrimoine privé et professionnel améliore la gestion des risques.

    Ce type de financement peut également optimiser la transmission d’une entreprise. Il offre la possibilité de liquider une partie du patrimoine, d’organiser une donation ou de financer la reprise d’une société familiale, tout en bénéficiant d’une fiscalité adaptée.

    Simulez votre prêt hypothécaire avec notre partenaire FINEXY

    Avant d’engager une opération de financement, il reste essentiel d’évaluer précisément l’impact fiscal et patrimonial du prêt hypothécaire. Notre partenaire FINEXY propose un simulateur gratuit qui vous permet d’estimer rapidement le montant mobilisable à partir de votre bien immobilier. Cet outil constitue une première étape utile pour envisager différentes stratégies de financement et d’optimisation fiscale.

    Grâce à ce simulateur, vous pouvez tester plusieurs scénarios, comparer diverses durées et anticiper l’impact sur votre situation patrimoniale. Un conseiller peut ensuite vous accompagner pour construire une solution adaptée à votre profil et à vos objectifs.

    Construire une stratégie fiscale durable grâce au prêt hypothécaire

    Le prêt hypothécaire et la fiscalité ne doivent jamais être dissociés dans une approche patrimoniale. Bien utilisé, ce financement devient un instrument d’optimisation : il réduit la pression fiscale, renforce la capacité d’investissement et facilite la transmission du patrimoine.

    Cependant, chaque situation patrimoniale reste unique. Il est donc important de solliciter un accompagnement personnalisé pour identifier la structure de prêt la plus adaptée à votre profil fiscal et à vos objectifs à long terme.

    FAQ – prêt hypothécaire et fiscalité

    1. Les intérêts d’un prêt hypothécaire sont-ils déductibles des impôts ?

    Oui, si le prêt finance un investissement locatif ou professionnel, les intérêts peuvent être déduits des revenus fonciers ou du résultat imposable.

    2. Le prêt hypothécaire influence-t-il les droits de succession ?

    Oui, la dette garantie par hypothèque peut réduire la valeur taxable du bien, et donc diminuer les droits de succession à court terme.

    3. Peut-on utiliser un prêt hypothécaire pour financer un projet professionnel ?

    Oui, un indépendant peut mobiliser la valeur de son bien immobilier pour développer son activité ou renforcer sa trésorerie.

    4. Le prêt hypothécaire a-t-il un impact sur l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ?

    Oui, la dette liée au prêt hypothécaire vient en déduction de la valeur imposable des biens soumis à l’IFI, sous certaines conditions.

    5. Comment optimiser la fiscalité d’un prêt hypothécaire ?

    Une analyse personnalisée par un conseiller patrimonial permet d’adapter le type de prêt, la durée et la structure fiscale à vos objectifs.

  • Cryptoactifs et patrimoine : place dans votre stratégie patrimoniale

    Cryptoactifs et patrimoine : place dans votre stratégie patrimoniale

    Les cryptoactifs occupent désormais une place croissante dans les stratégies patrimoniales. Ils allient innovation financière et nouveaux leviers de diversification. Comprendre le lien entre cryptoactifs et patrimoine aide à bâtir une stratégie solide, adaptée à votre profil et à vos objectifs de long terme.

    En un coup d’œil

    Cryptoactifs et patrimoine : définir leur place dans votre stratégie

    Les cryptoactifs, tels que le Bitcoin ou l’Ethereum, constituent une classe d’actifs récente mais déjà incontournable. Vous pouvez les intégrer à votre patrimoine dans une logique de diversification, au même titre que des placements plus classiques. Toutefois, leur forte volatilité exige une approche équilibrée et réfléchie.

    Un actif complémentaire, non central

    Dans une stratégie patrimoniale cohérente, les cryptoactifs conservent un rôle complémentaire. En général, ils représentent entre 1 % et 5 % du portefeuille global. Cette part limitée permet de dynamiser le rendement sans exposer l’ensemble du capital à un risque élevé. Par conséquent, il reste essentiel de privilégier des placements stables comme l’immobilier ou l’assurance-vie.

    Fiscalité et cadre réglementaire des cryptoactifs

    La France a mis en place un cadre fiscal clair pour les cryptoactifs. Depuis 2019, les plus-values réalisées par les particuliers relèvent du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. En revanche, lorsque les opérations deviennent fréquentes, l’administration les classe dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

    L’Autorité des marchés financiers (AMF) alerte régulièrement sur les risques liés aux plateformes non enregistrées. Avant tout investissement, vérifiez que votre prestataire dispose bien du statut de prestataire de services sur actifs numériques (PSAN). Vous pouvez consulter la liste officielle sur service-public.fr. Ainsi, vous réduisez le risque de fraude et sécurisez vos opérations.

    Cryptoactifs et patrimoine : comparatif des leviers de gestion

    Les cryptoactifs s’intègrent dans plusieurs leviers de gestion patrimoniale. Le tableau ci-dessous vous aide à comprendre les différentes stratégies selon vos objectifs et votre profil d’investisseur.

    Diversification financière
    • Objectif : Répartir le risque entre actifs traditionnels et cryptoactifs.
    • Utilisation : Allouer 1 à 5 % du portefeuille aux cryptoactifs.
    • Points clés : Équilibre entre sécurité et performance.
    • Impact : Améliore le potentiel de rendement à moyen terme.
    Optimisation fiscale
    • Objectif : Diminuer la fiscalité sur les plus-values.
    • Utilisation : Conserver les justificatifs et déclarer chaque opération selon le régime approprié.
    • Points clés : Anticipation, transparence et cohérence déclarative.
    • Impact : Permet de maîtriser le coût fiscal global.
    Transmission patrimoniale
    • Objectif : Préparer la transmission des cryptoactifs.
    • Utilisation : Préciser l’accès aux portefeuilles dans un testament ou un mandat numérique.
    • Points clés : Sécurité des clés privées et cadre juridique encore en évolution.
    • Impact : Facilite la succession et évite la perte d’actifs numériques.

    Cryptoactifs et patrimoine : une combinaison à aborder avec méthode

    Les cryptoactifs ouvrent de nouvelles perspectives pour la gestion de patrimoine. Cependant, leur intégration doit reposer sur une stratégie claire et progressive. En combinant prudence, information et accompagnement professionnel, vous renforcez la solidité de votre patrimoine et réduisez les risques d’exposition inutile.

    FAQ – cryptoactifs et patrimoine

    1. Quelle part de cryptoactifs intégrer dans son patrimoine ?

    Une part comprise entre 1 % et 5 % du patrimoine total permet souvent de diversifier sans déséquilibrer l’ensemble.

    2. Les cryptoactifs sont-ils imposables en France ?

    Oui, les plus-values relèvent du prélèvement forfaitaire unique de 30 % pour les particuliers.

    3. Comment sécuriser ses cryptoactifs dans une succession ?

    Vous pouvez documenter les accès aux portefeuilles et inclure des instructions précises dans votre testament.

    4. Faut-il passer par un professionnel pour gérer ses cryptoactifs ?

    Oui, un conseiller patrimonial vous aide à choisir la bonne répartition et à respecter les obligations fiscales.

    5. Les cryptoactifs sont-ils considérés comme un placement sûr ?

    Non, leur valeur fluctue fortement. Ils complètent des placements stables sans les remplacer.

    Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d’un particulier avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. Lorsqu’une opération de crédit réduit les mensualités, elle peut aussi allonger la durée du remboursement et augmenter le coût total du crédit. Une assurance emprunteur peut accompagner le crédit, mais vous restez libre de choisir votre assureur. Plus d’informations sur www.aeras-infos.fr.

  • Acquisition en SCI :stratégie patrimoniale

    Acquisition en SCI :stratégie patrimoniale

    L’acquisition en SCI attire les investisseurs exigeants et les familles souhaitant structurer leur patrimoine immobilier. Ce mode d’achat collectif offre une souplesse juridique, une fiscalité adaptable et une transmission optimisée. En combinant stabilité, gouvernance et stratégie, la SCI s’impose comme un levier patrimonial puissant et pérenne.

    En un coup d’œil

    Qu’est-ce qu’une SCI et comment fonctionne-t-elle

    La Société Civile Immobilière (SCI) est une structure juridique réunissant plusieurs associés pour gérer ensemble un bien immobilier. Chacun détient des parts sociales proportionnelles à son apport, ce qui permet de répartir équitablement les droits et les décisions. Grâce à ce cadre collectif, la gestion devient plus claire, plus souple et mieux organisée.

    Un fonctionnement souple et pérenne

    Les statuts de la SCI fixent la répartition des pouvoirs, les modalités de cession des parts et les règles de décision. Contrairement à l’indivision, les décisions peuvent être prises à la majorité, évitant ainsi les blocages. En outre, la SCI permet d’assurer la continuité du patrimoine au-delà des générations, tout en anticipant les enjeux successoraux.

    Les avantages de l’acquisition en SCI

    L’acquisition en SCI offre de multiples avantages : gestion souple, transmission facilitée et optimisation fiscale. Cette structure s’adapte aussi bien aux objectifs familiaux qu’aux projets d’investissement immobilier. Elle combine efficacité juridique et stratégie patrimoniale durable.

    • Souplesse dans la gestion quotidienne et la gouvernance.
    • Transmission facilitée par la donation de parts sociales.
    • Protection du patrimoine personnel des associés.
    • Fiscalité modulable selon le régime choisi (IR ou IS).
    • Visibilité financière accrue auprès des banques et investisseurs.

    Optimiser votre stratégie patrimoniale grâce à la SCI

    La SCI constitue un levier stratégique pour combiner rendement locatif, cohésion familiale et optimisation fiscale. En adaptant ses statuts, elle s’ajuste à votre profil et à vos ambitions : investissement, gestion locative, capitalisation ou transmission. Elle offre donc une approche sur mesure de la constitution patrimoniale.

    ✔ SCI familiale
    • Objectif : Préserver et transmettre le patrimoine immobilier dans un cadre stable.
    • Utilisation : Gestion commune d’un bien entre membres d’une même famille.
    • Points clés : Donations échelonnées, statuts adaptés, clauses protectrices.
    • Impact : Transmission fluide et réduction des conflits successoraux.
    ★ SCI d’investissement locatif
    • Objectif : Maximiser la rentabilité locative grâce à une gestion centralisée.
    • Utilisation : Acquisition de logements ou immeubles destinés à la location.
    • Points clés : Mutualisation des apports, trésorerie commune, fiscalité optimisée.
    • Impact : Revenu récurrent et stratégie d’investissement évolutive.
    ➤ SCI à l’IS
    • Objectif : Réduire la fiscalité et capitaliser les bénéfices à long terme.
    • Utilisation : Structure adaptée aux investisseurs cherchant à amortir leurs biens.
    • Points clés : Amortissement comptable, déduction des charges, capitalisation interne.
    • Impact : Optimisation de la rentabilité nette et développement patrimonial durable.

    Fiscalité et modes d’imposition

    La fiscalité est un élément clé dans toute acquisition en SCI. Sous le régime de l’impôt sur le revenu (IR), chaque associé déclare sa part de bénéfices, selon son taux marginal. Ce système, simple et transparent, convient aux SCI familiales. À l’inverse, le régime de l’impôt sur les sociétés (IS) permet d’amortir les biens et de lisser la fiscalité, idéal pour les projets à forte rentabilité.

    Avant de choisir, il convient d’analyser vos flux de trésorerie, la durée de détention prévue et votre stratégie successorale. En choisissant le bon régime, vous optimisez la rentabilité tout en maîtrisant le coût fiscal global. Ainsi, la SCI devient un outil de pilotage efficace au service de votre patrimoine.

    FAQ – acquisition en SCI

    1. Pourquoi choisir l’acquisition en SCI plutôt qu’en indivision ?

    La SCI offre une gestion souple, un cadre juridique clair et évite les blocages de l’indivision. Elle facilite également la transmission du patrimoine.

    2. Peut-on loger sa résidence principale dans une SCI ?

    Oui, c’est possible. Il faut simplement adapter les statuts et distinguer l’usage personnel de la logique patrimoniale de la société.

    3. Quelle différence entre une SCI à l’IR et à l’IS ?

    L’IR permet une transparence fiscale, tandis que l’IS autorise l’amortissement et la déduction des charges, optimisant la trésorerie à long terme.

    4. Comment transmettre un bien détenu via une SCI ?

    La transmission se fait par la donation progressive de parts sociales, permettant de réduire les droits de succession tout en conservant le contrôle.

    5. Existe-t-il un capital minimum pour créer une SCI ?

    Non, aucun montant minimal n’est requis. Le capital peut être fixé librement selon le projet et le profil des associés.

    Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Aucun versement de quelque nature que ce soit ne peut être exigé d’un particulier avant l’obtention d’un ou plusieurs prêts d’argent. Lorsqu’une opération de crédit entraîne la diminution du montant des mensualités, cela peut entraîner un allongement de la durée de remboursement du crédit et majorer son coût total. Une assurance emprunteur peut être exigée dans le cadre de l’octroi d’un crédit. L’emprunteur reste libre de souscrire cette assurance auprès de l’assureur de son choix, dans les conditions prévues par les articles L.313-30 et suivants du Code de la consommation. Les garanties couvertes ainsi que les conditions d’application figurent dans la notice d’information remise à l’emprunteur lors de la demande d’adhésion. En cas de risque aggravé de santé, les garanties et le tarif doivent être adaptés. Dans ce cadre, les dispositions de la convention AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) s’appliquent. Plus d’informations sur www.aeras-infos.fr.

  • Grande transmission 9000 milliards d’ici 2040 : tournant patrimonial

    Grande transmission 9000 milliards d’ici 2040 : tournant patrimonial

    L’expression « la grande transmission 9 000 milliards d’ici 2040 » souligne l’ampleur inédite des transferts de patrimoine qui s’annoncent en France. Près de 9 000 milliards d’euros pourraient changer de mains d’ici 2040. Cet article vous explique pourquoi cette « grande transmission » est un enjeu clé pour votre patrimoine, quelles conséquences elle peut avoir, et comment vous y préparer de manière proactive.

    Qu’entend-on par « grande transmission » et pourquoi 9 000 milliards ?

    L’expression « grande transmission » fait référence au transfert massif de patrimoine – immobilier, financier – des générations seniors à la suivante. Selon des études récentes, d’ici à 2040, environ 9 000 milliards d’euros devraient être transmis en France.

    Les facteurs principaux

    • Le vieillissement de la population et l’augmentation des décès des baby-boomers.
    • Une valeur immobilière et financière très élevée détenue par les plus de 60 ans : ils possèdent près de 60 % du patrimoine global.
    • La montée des prix de l’immobilier et des marchés financiers, qui alourdit mécaniquement le montant des transmissions.

    Pourquoi cette transmission massive est-elle un moment stratégique pour votre patrimoine ?

    1. Une opportunité de transmission optimisée

    Si vous êtes déjà propriétaire ou investisseur, ce contexte vous invite à anticiper la transmission de votre patrimoine : donation, assurance vie, démembrement, etc. Vous pouvez agir pour maximiser l’efficacité fiscale et protéger vos proches.

    2. Une pression sur les droits de succession et la fiscalité

    Avec des montants transmis aussi élevés, les autorités surveillent de près les mécanismes de transmission. Certaines études évoquent une possible « bombe sociale » si rien n’évolue.

    3. Un enjeu de répartition et d’égalité

    La grande transmission pourrait renforcer les inégalités, car ceux qui héritent bénéficieront de montants significatifs. Votre stratégie patrimoniale doit tenir compte de cette réalité pour garantir une équité entre générations.

    Comment se préparer à la « grande transmission 9 000 milliards d’ici 2040 » ?

    Réaliser un bilan patrimonial approfondi

    • Faites l’inventaire de vos actifs : immobilier, valeurs mobilières, placements.
    • Identifiez les passifs et dettes.
    • Évaluez l’âge, l’état de santé, la situation familiale – tous ces éléments influencent la transmission.

    Choisir les bons outils de transmission

    • Donation avec réserve d’usufruit : vous donnez la nue-propriété tout en conservant l’usufruit.
    • Assurance vie : désignation de bénéficiaires, abattements disponibles.
    • Démembrement de propriété : stratégie efficace dans le cadre de l’immobilier.
    • SCI ou autre structure patrimoniale : pour gérer la transmission collective d’un bien.

    Anticiper la fiscalité et les droits de succession

    • Étudiez les abattements, barèmes et exonérations.
    • Simulez l’impact d’une transmission future à vos héritiers dans ce contexte de grande masse opérée.
    • Ajustez vos supports et placements pour que la transmission ne soit pas pénalisée.

    Communiquer avec vos héritiers et prendre des décisions familiales

    La transmission massive implique parfois des conflits ou des incompréhensions. Il est essentiel de :

    • Informer vos proches de vos choix.
    • Rédiger un testament ou un pacte successoral.
    • Impliquer un conseiller ou notaire pour sécuriser vos décisions.

    Quel rôle pour un conseiller patrimonial dans ce contexte ?

    Face à la grande transmission de 9 000 milliards d’euros d’ici 2040, l’accompagnement d’un professionnel devient indispensable. Celui-ci vous aide à :

    • Définir une stratégie de transmission adaptée à vos objectifs et à votre patrimoine.
    • Mettre en place les outils juridiques et fiscaux optimaux.
    • Suivre l’évolution de la législation et adapter votre plan si besoin.

    La grande transmission 9 000 milliards d’ici 2040 : anticiper pour éviter les erreurs

    La perspective d’un transfert de patrimoine de cet ordre change les règles du jeu pour la gestion patrimoniale. Vous avez tout intérêt à anticiper pour sécuriser vos actifs, optimiser leur transmission et éviter les effets négatifs liés à une succession non préparée.

    Contactez un conseiller pour étudier votre situation et bâtir une stratégie de transmission adaptée à ce contexte inédit.

    FAQ – La grande transmission

    1. Qu’entend-on exactement par « la grande transmission 9 000 milliards d’ici 2040 » ?

    Il s’agit du transfert attendu d’environ 9 000 milliards d’euros de patrimoine en France entre 2025 et 2040.

    2. Pourquoi ce montant est-il si élevé ?

    En raison du vieillissement de la population, de la valeur élevée des actifs détenus par les seniors, et de la hausse des prix immobiliers et financiers.

    3. Ce phénomène concerne-t-il tous les ménages ?

    Non. Beaucoup de ménages ne bénéficient d’aucun héritage ou très peu. Ce sont surtout les patrimoines les plus importants qui feront l’objet de transferts massifs.

    4. Quelles sont les conséquences pour la fiscalité de la transmission ?

    Une réforme pourrait être envisagée pour les droits de succession, les « super héritages » ou pour limiter les effets d’inégalités.

    5. Comment se positionner pour bénéficier de cette période de transmission ?

    En anticipant : faire un bilan patrimonial, choisir les bons outils de transmission, adapter sa fiscalité et consulter un professionnel.

  • Investissement immobilier : construisez un patrimoine rentable

    Investissement immobilier : construisez un patrimoine rentable

    L’investissement immobilier reste, en 2025, un pilier incontournable pour développer et sécuriser son patrimoine. Dans un contexte économique en mutation, la pierre continue d’offrir stabilité, rendement et protection contre l’inflation.

    Que votre objectif soit de percevoir des revenus complémentaires, d’optimiser votre fiscalité ou de préparer votre retraite, il existe aujourd’hui de nombreuses stratégies adaptées à chaque profil.

    Pourquoi investir dans l’immobilier ?

    L’investissement immobilier séduit par sa capacité à générer de la valeur réelle sur le long terme. Contrairement aux placements financiers, il repose sur un actif tangible qui protège votre capital tout en procurant des revenus réguliers.

    Les principaux avantages :

    • Revenus locatifs réguliers, permettant de compléter vos revenus.
    • Effet de levier du crédit, qui permet d’investir sans mobiliser tout votre capital.
    • Valorisation du bien dans le temps, soutenue par la demande immobilière constante.
    • Possibilités de défiscalisation, selon le type d’investissement choisi.

    L’immobilier reste ainsi une solution privilégiée pour bâtir un patrimoine à la fois rentable, transmissible et durable.

    Les différentes formes d’investissement immobilier

    1. L’immobilier locatif classique

    Acheter un bien pour le louer demeure la forme la plus connue d’investissement immobilier.
    En 2025, les régimes de déficit foncier, de location meublée (LMNP/LMP) ou encore d’immobilier ancien rénové remplacent avantageusement les anciens dispositifs Pinel.

    • Le déficit foncier permet de déduire les travaux d’entretien ou de rénovation du revenu global imposable.
    • Le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) offre la possibilité d’amortir le bien et de réduire la fiscalité sur les loyers.
    • L’investissement dans l’immobilier ancien avec rénovation permet de valoriser un bien tout en bénéficiant d’un fort potentiel de plus-value à terme.

    2. L’investissement en SCPI : simplicité et accessibilité

    Les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) permettent d’investir dans l’immobilier d’entreprise (bureaux, commerces, santé, logistique…) sans contrainte de gestion.
    Vous achetez des parts de société, et percevez chaque trimestre des revenus issus des loyers.

    Les atouts majeurs :

    • Mutualisation du risque locatif.
    • Accessibilité dès quelques milliers d’euros.
    • Gestion entièrement déléguée à des professionnels.

    Les SCPI constituent une excellente option pour diversifier votre patrimoine immobilier sans avoir à gérer directement un bien.

    3. L’immobilier meublé (LMNP ou LMP)

    La location meublée conserve un fort attrait fiscal.
    En régime réel, vous pouvez amortir le bien, les meubles et les frais, ce qui permet de neutraliser la fiscalité sur les revenus locatifs pendant plusieurs années.

    Ce type d’investissement s’adresse particulièrement :

    • Aux investisseurs cherchant des revenus immédiats et réguliers.
    • Aux contribuables souhaitant réduire leur imposition sans contrainte administrative excessive.

    4. L’investissement dans l’immobilier ancien rénové

    Les dispositifs Denormandie, Malraux ou Monuments Historiques encouragent la rénovation du patrimoine existant.
    Ils permettent une réduction d’impôt proportionnelle au montant des travaux engagés et favorisent la revalorisation des centres-villes.

    C’est une solution doublement vertueuse : vous participez à la revitalisation du parc immobilier français tout en optimisant votre fiscalité.

    Les alternatives au dispositif Pinel

    Le dispositif Pinel a pris fin le 31 décembre 2024.
    Cependant, plusieurs leviers restent disponibles pour défiscaliser dans l’immobilier :

    AlternativeType d’investissementAvantage fiscal principal
    Déficit foncierImmobilier ancien avec travauxDéduction des travaux sur le revenu global
    LMNP / LMPLocation meubléeAmortissement du bien et réduction d’impôt sur les loyers
    MalrauxRénovation d’immeubles anciensRéduction d’impôt jusqu’à 30 % des travaux
    Monuments HistoriquesPatrimoine classéDéduction intégrale des travaux du revenu global
    SCPI fiscalesSCPI de déficit foncier ou MalrauxMutualisation et avantages fiscaux indirects

    Ces dispositifs permettent d’allier rentabilité et avantage fiscal, tout en répondant à des objectifs patrimoniaux concrets.

    Pourquoi investir avec un conseiller patrimonial ?

    Un accompagnement professionnel est essentiel pour réussir votre investissement immobilier.
    Le conseiller évalue votre situation financière, vos objectifs et votre horizon d’investissement pour définir la meilleure stratégie.

    Ses missions :

    • Établir un audit patrimonial et fiscal complet.
    • Sélectionner les dispositifs fiscaux adaptés à votre profil.
    • Choisir le mode de détention le plus avantageux (direct, SCI, SCPI, démembrement…).
    • Assurer le suivi et l’ajustement de la stratégie dans le temps.

    Faire appel à un expert, c’est l’assurance d’un investissement cohérent, optimisé et pérenne.

    Investissement immobilier : un levier puissant pour l’avenir

    L’investissement immobilier reste une valeur refuge, alliant performance financière et protection du patrimoine.
    En 2025, les nouvelles solutions fiscales et les modes de gestion innovants (SCPI, LMNP, déficit foncier) offrent aux investisseurs un large éventail d’opportunités pour bâtir un avenir serein.

    Contactez un conseiller pour construire votre stratégie d’investissement immobilier sur mesure et profiter des meilleures opportunités du marché.

    FAQ – Investissement immobilier : construisez un patrimoine

    1. Peut-on encore investir en loi Pinel ?

    Non, le dispositif Pinel est clos depuis le 1er janvier 2025. Les investissements antérieurs restent éligibles à la réduction d’impôt initiale.

    2. Quelle est la meilleure alternative à la loi Pinel ?

    Les régimes LMNP et déficit foncier sont aujourd’hui les solutions les plus attractives pour réduire ses impôts tout en générant des revenus.

    3. Faut-il privilégier l’immobilier neuf ou ancien ?

    L’ancien rénové offre souvent un meilleur rendement, mais le neuf reste pertinent pour les investisseurs cherchant la tranquillité et la performance énergétique.

    4. Quel est le ticket d’entrée minimum pour investir ?

    Il est possible de démarrer à partir de 5 000 € via une SCPI, ou avec un apport plus conséquent pour un bien locatif en direct.

    5. Comment sécuriser son investissement ?

    En réalisant un audit patrimonial complet, en diversifiant les actifs et en s’entourant de professionnels de confiance.

  • Vente en nue-propriété : une solution patrimoniale.

    Vente en nue-propriété : une solution patrimoniale.

    La vente en nue-propriété est une stratégie patrimoniale de plus en plus prisée par les propriétaires souhaitant monétiser leur patrimoine immobilier sans renoncer à l’usage de leur logement.
    Ce mécanisme permet de dégager un capital important tout en préservant le droit d’occuper le bien ou d’en percevoir les revenus, selon la formule choisie.

    Découvrez les principes, les avantages et les conditions de la vente en nue-propriété, ainsi que les différences avec d’autres solutions comme le viager.

    Qu’est-ce que la vente en nue-propriété ?

    La vente en nue-propriété consiste à vendre la propriété d’un bien immobilier tout en conservant son usufruit ou son droit d’usage et d’habitation.
    Concrètement, le bien est divisé en deux parties juridiques distinctes :

    • La nue-propriété : détenue par l’acquéreur, qui devient propriétaire “en attente”.
    • L’usufruit : conservé par le vendeur, qui garde le droit d’occuper le bien ou d’en percevoir les loyers.

    À la fin de la période prévue (souvent au décès du vendeur ou après un délai défini), l’usufruit s’éteint automatiquement et le nu-propriétaire devient plein propriétaire, sans frais supplémentaires.

    Comment fonctionne la vente en nue-propriété ?

    1. Évaluation du bien
      Le bien est estimé à sa valeur en pleine propriété, puis une décote est appliquée selon la durée prévue de l’usufruit (ou selon l’âge du vendeur).
      En général, cette décote représente 30 à 50 % de la valeur du bien.
    2. Signature de l’acte notarié
      La vente est formalisée devant notaire, garantissant la sécurité juridique de l’opération.
    3. Versement du capital
      Le vendeur perçoit immédiatement le capital correspondant à la valeur de la nue-propriété. Il conserve ensuite le droit d’occuper le logement ou de percevoir des revenus s’il choisit un usufruit locatif.
    4. Fin du démembrement
      À la fin du contrat ou au décès du vendeur, la pleine propriété revient automatiquement à l’acquéreur, sans droits de succession ni frais supplémentaires.

    À qui s’adresse la vente en nue-propriété ?

    La vente en nue-propriété s’adresse principalement :

    • Aux propriétaires retraités souhaitant améliorer leur confort de vie ou compléter leur retraite.
    • Aux personnes souhaitant obtenir des liquidités tout en restant chez elles.
    • Aux investisseurs cherchant à acquérir un bien à prix décoté avec une perspective de valorisation à long terme.

    C’est une solution équilibrée pour ceux qui souhaitent concilier sécurité financière et maintien dans leur logement.

    Les avantages de la vente en nue-propriété

    1. Obtenir des liquidités sans déménager

    Le vendeur conserve la jouissance du bien tout en percevant un capital immédiat.
    Il peut ainsi financer des projets, aider sa famille ou compléter ses revenus sans quitter son logement.

    2. Une fiscalité avantageuse

    • Le capital perçu lors de la vente est exonéré d’impôt sur la plus-value, s’il s’agit de la résidence principale.
    • Le bien vendu sort de l’assiette de l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI), puisque le vendeur n’en détient plus la propriété.
    • La transmission du patrimoine est facilitée : le vendeur réduit la valeur de son actif taxable tout en préparant sa succession.

    3. Une gestion simplifiée

    L’entretien lourd et les gros travaux sont à la charge du nu-propriétaire, tandis que le vendeur n’assume que les dépenses courantes.
    C’est un moyen efficace de se libérer des contraintes tout en restant chez soi.

    4. Une sécurité juridique totale

    La vente en nue-propriété est encadrée par le Code civil et réalisée devant notaire.
    Le vendeur conserve un droit d’usage et ne peut être expulsé, quelle que soit la situation financière de l’acquéreur.

    Vente en nue-propriété ou vente en viager : quelles différences ?

    Ces deux dispositifs permettent de valoriser son patrimoine immobilier tout en continuant à occuper le bien.
    Cependant, leurs logiques financières et fiscales diffèrent sensiblement.

    CritèreVente en nue-propriétéVente en viager
    Nature du versementCapital unique versé au moment de la venteBouquet initial + rente viagère mensuelle
    Occupation du bienLe vendeur conserve l’usufruit ou le droit d’usageLe vendeur conserve un droit d’usage ou un usufruit selon le contrat
    Propriété du bienL’acquéreur devient nu-propriétaireL’acquéreur devient propriétaire sous condition viagère
    FiscalitéExonération sur la plus-value pour résidence principaleRente partiellement imposable selon l’âge
    TransmissionLe bien sort de l’actif successoralLe bien est définitivement vendu
    Risque financierAucun aléa de longévitéDépend de la durée de vie du vendeur
    Public concernéPropriétaires recherchant un capital immédiatPropriétaires privilégiant un revenu régulier à vie

    En résumé :

    • La vente en nue-propriété offre un capital immédiat et une totale sécurité.
    • La vente en viager permet d’obtenir une rente mensuelle à vie, mais dépend de la durée de vie du vendeur.

    Quels sont les impacts fiscaux et successoraux ?

    La vente en nue-propriété présente plusieurs avantages fiscaux notables :

    • Elle permet de réduire la base taxable à l’IFI.
    • En cas de succession, le bien n’entre plus dans la masse successorale.
    • Le capital perçu peut être réinvesti dans des placements non imposables (comme une assurance vie).

    C’est donc une stratégie efficace pour anticiper la transmission tout en optimisant la fiscalité.

    Conditions pour vendre en nue-propriété

    Pour réaliser une vente en nue-propriété, vous devez :

    • Être plein propriétaire du bien.
    • Avoir un bien immobilier en bon état et situé dans une zone recherchée.
    • Déterminer, avec l’aide d’un professionnel, la valeur de l’usufruit selon votre âge ou la durée prévue.

    Le notaire formalise ensuite l’opération, garantissant un cadre légal et sécurisé.

    Vente en nue-propriété : une stratégie patrimoniale intelligente

    La vente en nue-propriété est une solution idéale pour les propriétaires souhaitant :

    • Obtenir un capital sans vendre totalement leur logement,
    • Réduire leur fiscalité et anticiper leur succession,
    • Préserver leur confort de vie et leur indépendance.

    C’est une alternative performante au viager, alliant souplesse, sécurité et optimisation patrimoniale.

    Contactez un conseiller pour étudier votre situation et découvrir le montant que vous pourriez obtenir grâce à une vente en nue-propriété adaptée à votre profil.

    FAQ – Vente en nue-propriété

    1. Puis-je continuer à vivre dans mon logement après la vente ?

    Oui, vous conservez l’usufruit ou le droit d’usage et d’habitation selon le contrat signé.

    2. Que se passe-t-il au décès du vendeur ?

    Le nu-propriétaire devient automatiquement plein propriétaire, sans droits supplémentaires à payer.

    3. Le capital perçu est-il imposable ?

    Non, s’il s’agit de la résidence principale, la plus-value est exonérée.

    4. Peut-on vendre un bien locatif en nue-propriété ?

    Oui, mais les modalités diffèrent : vous pouvez conserver les revenus locatifs en gardant l’usufruit.

    5. Quelle est la différence principale avec le viager ?

    Le viager prévoit une rente à vie, tandis que la vente en nue-propriété se fait en capital unique et sans aléa de longévité.

  • Quels sont les différents types de viager ?

    Quels sont les différents types de viager ?

    Le viager est une forme de vente immobilière singulière, permettant à un propriétaire de vendre son bien tout en continuant à l’occuper, en échange d’un bouquet initial et d’une rente viagère versée à vie.
    Mais saviez-vous qu’il existe plusieurs types de viager, chacun répondant à des objectifs patrimoniaux différents ?

    Selon vos besoins — percevoir un capital immédiat, obtenir des revenus réguliers ou optimiser la transmission — il est possible de choisir la formule la plus adaptée à votre situation.

    Qu’est-ce qu’une vente en viager ?

    La vente en viager repose sur un principe simple : un vendeur (appelé crédirentier) cède son bien immobilier à un acheteur (appelé débirentier) en échange :

    • d’un bouquet, somme versée comptant au moment de la vente,
    • et d’une rente viagère, versée périodiquement (mensuellement, trimestriellement ou annuellement) jusqu’au décès du vendeur.

    Le montant du bouquet et de la rente dépend :

    • De la valeur du bien,
    • De l’âge du vendeur,
    • De la présence ou non d’un droit d’usage (viager occupé ou libre).

    C’est une solution patrimoniale équilibrée, permettant au vendeur de transformer son patrimoine en revenus tout en sécurisant sa retraite.

    Les différents types de viager

    1. Le viager occupé : la formule la plus répandue

    C’est le type de viager le plus courant.
    Le vendeur conserve le droit d’usage et d’habitation de son logement jusqu’à la fin de sa vie.
    L’acheteur, quant à lui, devient propriétaire du bien dès la signature, mais ne peut l’occuper qu’au décès du vendeur.

    Caractéristiques principales :

    • Le prix du bien est réduit grâce à une décote d’occupation, calculée selon l’âge du vendeur.
    • Le vendeur continue à vivre chez lui, sans loyer à payer.
    • L’acquéreur bénéficie d’un prix d’achat attractif et d’un investissement sécurisé à long terme.

    Avantages pour le vendeur :

    • Maintien dans son logement.
    • Revenu complémentaire régulier.
    • Sécurité juridique totale.

    2. Le viager libre : le bien est immédiatement disponible

    Dans le viager libre, le vendeur ne conserve pas l’usage du bien.
    L’acheteur peut donc l’occuper ou le louer dès la signature de l’acte notarié.

    Caractéristiques principales :

    • Le bien est libre de toute occupation.
    • Le vendeur perçoit un bouquet et une rente viagère souvent plus élevées que dans le viager occupé.
    • L’acheteur bénéficie d’un bien immédiatement exploitable.

    Cette formule convient particulièrement :

    • Aux propriétaires souhaitant quitter leur logement ou changer de résidence.
    • Aux investisseurs cherchant un bien disponible immédiatement, tout en étalant le paiement.

    3. Le viager sans rente (ou “viager à bouquet unique”)

    Dans ce cas, le vendeur perçoit un capital unique, appelé bouquet, au moment de la vente, mais aucune rente viagère ensuite.
    C’est une transaction plus simple, assimilée à une vente classique avec décote liée à l’âge ainsi qu’à la durée de vie estimée du vendeur.

    Caractéristiques principales :

    • Un versement unique, sans rente.
    • Une gestion simplifiée, sans relation financière continue entre les parties.
    • Un transfert définitif du bien à l’acquéreur.

    Intérêt pour le vendeur :

    • Perception d’un capital important immédiatement.
    • Aucune dépendance à un paiement périodique.
    • Idéal pour financer un projet ou une donation à ses enfants.

    4. Le viager temporaire : une rente versée pendant une durée limitée

    Le viager temporaire prévoit le versement de la rente pendant une période définie (5, 10, 15 ans par exemple), même si le vendeur est toujours en vie à la fin de cette période.

    Caractéristiques principales :

    • Durée de versement de la rente fixée à l’avance.
    • Montant de la rente souvent plus élevé que pour un viager classique, car la durée est limitée.
    • Après expiration de la période, aucune rente n’est due, même si le vendeur est encore en vie.

    Avantages :

    • Offre un revenu complémentaire important sur une période ciblée.
    • Convient aux personnes souhaitant anticiper un besoin financier temporaire (par exemple, avant la retraite complète).

    5. Le viager occupé mutualisé : une alternative collective

    Le viager mutualisé est un modèle plus récent, souvent proposé par des sociétés d’investissement spécialisées.
    Le principe : mutualiser les achats de plusieurs biens en viager pour répartir le risque et ainsi sécuriser les versements des rentes.

    Caractéristiques :

    • Le vendeur traite avec un organisme, non avec un particulier.
    • Le versement des rentes est garanti par la structure mutualisée.
    • Le bien est géré dans le cadre d’un portefeuille immobilier collectif.

    C’est une option intéressante pour les propriétaires recherchant la sécurité d’un acteur institutionnel mais aussi la garantie du paiement à vie.

    Tableau comparatif des différents types de viager

    Type de viagerOccupation du bienVersementDurée des paiementsAvantage principal
    Viager occupéConservé par le vendeurBouquet + renteÀ vieVivre chez soi tout en percevant une rente
    Viager libreLibre dès la venteBouquet + renteÀ vieCapital et rente plus élevés, bien exploitable
    Viager sans renteSelon accordBouquet uniqueUniqueCapital immédiat, pas de gestion de rente
    Viager temporaireSelon contratBouquet + renteLimitée (5 à 15 ans)Revenus ciblés sur une période définie
    Viager mutualiséSouvent occupéBouquet + rente garantieÀ vieSécurité et garantie des versements

    Les avantages du viager pour le vendeur

    • Améliorer son pouvoir d’achat à la retraite.
    • Monétiser son patrimoine sans dépendre d’un prêt ou d’une vente classique.
    • Rester chez soi, dans le cas du viager occupé.
    • Optimiser sa fiscalité : seule une partie de la rente est imposable, selon l’âge au moment de la vente.
    Âge du vendeur au moment de la ventePart imposable de la rente
    Moins de 50 ans70 %
    De 50 à 59 ans50 %
    De 60 à 69 ans40 %
    70 ans et plus30 %

    Les points à surveiller avant de vendre en viager

    • Bien comprendre la valeur du bouquet et le calcul de la rente.
    • Vérifier la solidité financière de l’acheteur.
    • Prévoir une clause de réversibilité pour protéger le conjoint survivant.
    • Se faire accompagner par un notaire ou un conseiller patrimonial spécialisé.

    Viager : une stratégie patrimoniale adaptée à chaque profil

    Le viager est une solution souple et avantageuse pour les propriétaires souhaitant transformer leur bien en revenus tout en restant chez eux.
    Grâce aux différents types de viager, chacun peut trouver la formule correspondant à ses besoins : rente à vie, capital immédiat ou durée limitée.

    Contactez un conseiller pour étudier votre situation et choisir le type de viager le plus adapté à vos objectifs patrimoniaux.

    FAQ – Les différents types de viager

    1. Quel est le type de viager le plus courant ?

    Le viager occupé est la forme la plus répandue car il permet de continuer à vivre dans son logement.

    2. Peut-on vendre un bien locatif en viager ?

    Oui, le bien peut être vendu libre ou occupé selon les objectifs du vendeur.

    3. Quelles garanties pour le vendeur ?

    Le versement de la rente est garanti par l’inscription d’une hypothèque sur le bien vendu.

    4. Le capital reçu est-il imposable ?

    Non, le bouquet n’est pas imposable, seule une fraction de la rente l’est, selon l’âge.

    5. Peut-on faire un viager sur un bien secondaire ?

    Oui, tout bien immobilier peut être vendu en viager : résidence principale, secondaire ainsi que locative.